Saga Harry Potter : Le camping, pas toujours une partie de plaisir

À un mois de l’été, difficile de ne pas penser aux vacances. À la mer ou à la montagne, entre amis ou en famille, nombreux seront les vacanciers qui opteront pour un séjour au camping. Un choix qui tient à la proximité que ce type d’hébergement offre avec la nature, à sa convivialité et à sa dimension nomade, idéale pour les aventuriers dans l’âme pour qui vacances riment avec itinérance. Loin des flâneries de la partie de campagne que Jean Renoir mettait en scène dans son court métrage éponyme de 1936, de la caravane enfumée des Miller, une famille en herbe (2013), ou de l’expérience immersive d’Into The Wild (2007), la mise au vert des héros de la saga Harry Potter n’est pas de tout repos. Retour sur un moment clé du septième opus de la franchise au succès planétaire ; dont vous pouvez vous imprégner tout au long de l’année grâce au Warner Bros. Studio Tour de Londres ! Infos et réservations en cliquant ici.

À contrario des Moldus, lorsque les sorciers campent ce n’est pas par goût du dépaysement mais pour faire face à un enjeu de taille : échapper au courroux de Voldemort et de ses sbires. Dans Harry Potter et les reliques de la mort – partie 1 (2010), le camping s’impose comme la meilleure des échappatoires pour Harry, Ron et Hermione. Résolus à prendre la fuite, les trois amis utilisent un portoloin – l’objet qui permet de se télé-transporter en un clin d’œil et qui se trouve être le favori d’Oliver Phelps (George) – pour semer l’armée des Mangemorts. Craignant que ceux-ci ne parviennent à remonter leur trace, ils rivalisent de précautions en établissant leur campement en pleine nature.

Un paysage minéral, situé en bordure d’un lac, et dont les allures de 'no man’s land' rassurent le trio en cavale. Pour autant, les apprentis sorciers savent que le danger rôde et qu’une attaque peut survenir à tout moment. Ainsi, en plus de l’éloignement, ils préfèrent jouer la carte de la double sécurité, en protégeant les abords de leur tente grâce à un sort agissant comme un rempart contre les forces du Mal. Mais les problèmes ne viennent pas toujours de l’extérieur, comme tend à le prouver J. K. Rowling, en imaginant cette scène qui mettra l’amitié des trois inséparables camarades à rude épreuve…

Austère et froid, l’environnement qui entoure nos campeurs est à l’image des disputes houleuses qui les guettent. Tandis qu’au dehors leur tente semble trop petite pour les abriter tous, elle est bien plus vaste une fois qu’on se trouve à l’intérieur. Toutefois, cette tente au pouvoir exponentiel semblable à celui du sac de Mary Poppins, n’est pas le havre de paix escompté par ses occupants, dont la rancœur naissante va être exacerbée par la puissance de l’horcruxe qu’ils détiennent. Une relique de la mort, qui fait de leur refuge de fortune le théâtre de la plus vive dispute qu’ils aient eu.

Une dispute qui trouve son origine dans la jalousie que Ron éprouve, à cet instant, à l’égard d’Harry comme ce dernier semble avoir les faveurs de la jolie Hermione. Instigateur – malgré lui – des tensions qui règnent au sein de leur emblématique trio, Ron sera aussi celui qui apportera la solution à leur délicate situation. Après plusieurs jours au contact de la nature, il revient vers ses amis avec une idée pour se sortir de ce mauvais pas.

Ainsi, le camping restera une étape épouvante mais déterminante pour Harry, Ron et Hermione, qui sortiront renforcés de cette parenthèse désenchantée et mèneront la suite de leur lutte contre Voldemort avec la même pugnacité qui les a toujours caractérisés !

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