Les secrets des botanistes de la saga Harry Potter

Quand on n’a pas la main verte , on aimerait pouvoir faire pousser ses plantes d’un coup de baguette magique. Ce n’est pas aussi simple, même pour les sorciers de J. K. Rowling . Ceux-ci ont eu l’occasion de dévoiler un peu de l’art subtil de la botanique dans l’octalogie Harry Potter. Des secrets à percer, comme tant d’autres, au Warner Bros. Studio Tour de Londres , là où les films ont été tournés.

Magie et photosynthèse

Pourquoi faut-il porter des cache-oreilles lorsqu’on se trouve en présence de mandragores ? Bien qu’il puisse sembler incongru de se préserver de ces plantes en apparence inoffensives, l’infortuné Neville Londubat – alias Matthew Lewis, à l’affiche d’Avant Toi le 22 juin – se rendra compte à ses dépens que les apparences sont trompeuses. Mal protégé, il reçoit, en plein tympan, le cri de la mandragore sortie de terre. Si strident qu’il provoque le malaise du jeune élève.

La suite de l’histoire nous apprendra que ce malencontreux événement n’empêchera en rien sa vocation de botaniste . Semblable à une petite créature grimaçante, la mandragore prend racine dans l’imaginaire des spectateurs, qui la découvrent avec fracas dès le premier opus, Harry Potter à l’école des sorciers (2001) . Pour autant, les opus suivants regorgent aussi d’une fantastique flore, rappelant que la nature n’a pas fini de fasciner sorciers et Moldus.

Les pouvoirs des plantes

Parmi les plantes qui ont ponctué la saga figure la cobra , à la forme de serpent, ainsi que de nombreuses plantes aquatiques des lacs d’Écosse . Elles sont recensées dans l’ouvrage éponyme d’Hadrian Whittle, dont Maugrey fait cadeau à Neville. « Il me l’a donné quand on a bu un thé », confiera l’adolescent à Harry. Dans les pages de ce livre de référence sur la botanique magique, on trouve notamment un chapitre sur la branchiflore, qui permet de respirer sous l’eau.

À l’instar des remèdes moldus, les plantes médicinales entrent dans la composition de moult préparations. C’est le cas des sisymbres , cueillis à la pleine lune, qui entrent dans la composition du Polynectar , fameuse potion destinée aux métamorphoses. Enfin, si le voltiflor ou l’arbre anti-pesanteur ne feraient pas de mal à une mouche, il vaut mieux se méfier de la tentacula vénéneuse et du snargalouf , une plante carnivore.

Le secret à retenir est celui que pourrait donner Molly Weasley : 'un jardin bien entretenu est un jardin dégnommé'. À moins que ça ne soit juste un prétexte pour punir ses fils de leurs innombrables bêtises ?

Prolongez la magie Wizarding World de J.K. Rowling au Warner Bros. Studio Tour - Les coulisses de Harry Potter.

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